POÈMES DE LA PRISON |
CONDAMNÉS |
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Nous qui tournons toujours, l'écureuil dans sa cage |
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et moi dans ma cellule, au soir, quelle farine |
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offrirons-nous aux dieux ? Mais sont-elles plus sages, |
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les étoiles, la terre et les vagues marines ? |
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Au calme du jardin, la rose en son plaisir |
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paraît seule immobile. Ses pétales tombent |
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pourtant, soudain si lourds de mort et de désir. |
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Où te trouver, repos, si tu n'es dans la tombe ? |
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