Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
SIL_1/SIL11
Armand SILVESTRE
Les Renaissances
1870
LA VIE DES MORTS
I
LA NATURE
Épilogue
O lampes des tombeaux, astres, feux symboliques 6+6 a
Allumés dans la nuit sereine où nous mourons, 6+6 b
Gazons qui fleurissez les humaines reliques, 6+6 a
Vous n'êtes pas encor tout ce que nous serons ! 6+6 b
5 Grands bois debout dans l'ombre où naissent les mystères, 6+6 a
Nuages qui passez, rapides, sur nos fronts, 6+6 b
Sources aux regards lents et doucement austères, 6+6 a
Vous n'êtes pas encor tout ce que nous serons ! 6+6 b
Plus haut que la forêt, que la vapeur légère, 6+6 a
10 Que l'étoile embrasée et que les cieux béants, 6+6 b
S'achemine, au delà des terrestres néants, 6+6 b
Une part de notre âme à nos corps étrangère, 6+6 a
Qui ne subira plus l'injure passagère 6+6 a
Des formes que la Mort prend, rassemble et distend. 6+6 b
15 — Elle se fait en nous dans l'ombre et nous attend, 6+6 b
Cette part de notre âme à nos corps étrangère ! 6+6 a
Elle se fait, en nous, de l'espoir révolté 6+6 a
Qui seul nous faisait vivre et que trahit la vie : 6+6 b
— De tout ce qui laissa notre âme inassouvie 6+6 b
20 Se forme et croit en nous notre immortalité. 6+6 a
Le trésor de nos vœux perdus grossit sans trêve 6+6 a
Et le flot de nos pleurs jusqu'au ciel est monté : 6+6 b
— Des larmes de l'Amour et des splendeurs du Rêve 6+6 a
Se forme et croit en nous notre immortalité ? 6+6 b
mètre profil métrique : 6+6
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