Métrique en Ligne
MUS_4/MUS181
Alfred de MUSSET
POÉSIES POSTHUMES
1824-1857
Madrigal à Augustine Brohan
Adieu, Brohan, rapportez-nous vos yeux 10
Si charmants quand ils sont joyeux, 8
Si doux quand vous êtes pensive ! 8
Avant d’aller sur l’autre rive 8
5 Rencontrer fortune et succès 8
(Tandis que je perds mon procès), 8
Prenez votre mine attentive, 8
Regardez-vous dans un miroir français. 10
Vous voyez bien cette petite fille 10
10 Après laquelle Meg sautille, 8
Ce rond visage au nez pointu, 8
Amusant comme un impromptu, 8
Cette taille leste et gentille, 8
Ces perles fines, où babille 8
15 L’esprit charmant de la famille, 8
Cette fossette à l’air moqueur, 8
Ces bonnes mains pleines de cœur, 8
Ce corset qu’a serré Domange, 8
Ce diablotin fait comme un ange, 8
20 Que l’heureux Desmarets poudra — 8
Ah ! Brohan, ma chère, en voyage, 8
Est-il bien prudent, à votre âge, 8
Que vous emportiez tout cela ? 8
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