Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
HUG_9/HUG761
Victor HUGO
L'année terrible
1872
JUIN
XVII
Il y avait dans les esprits une véritable exagération
de la valeur, des facultés, de l'importance de la garde
nationale… Mon Dieu, vous avez vu le képi de M. Victor
Hugo qui symbolisait cette situation.
(Le Général Trochu à l'Assemblée Nationale, — 14 juin 1871.)
Participe passédu verbe Tropchoir, homme 6+6 a
De toutes les vertussans nombre dont la somme 6+6 a
Est zéro, soldat brave,honnête, pieux, nul, 6+6 b
Bon canon, mais ayantun peu trop de recul, 6+6 b
5 Preux et chrétien, tenantcette double promesse, 6+6 a
Capable de servirton pays et la messe, 6+6 a
Vois, je te rends justice ;eh bien, que me veux-tu ? 6+6 b
Tu fais sur moi, d'un styleobtus, quoique pointu, 6+6 b
Un retour offensifqu't mérité la Prusse. 6+6 a
10 Dans ce siège allemandet dans cet hiver russe, 6+6 a
Je n'étais, j'en conviens,qu'un vieillard désarmé, 6+6 b
Heureux d'être en Parisavec tous enfermé, 6+6 b
Profitant quelquefoisd'une nuit de mitraille 6+6 a
Et d'ombre, pour montersur la grande muraille, 6+6 a
15 Pouvant dire Présent,mais non pas Combattant, 6+6 b
Bon à rien ; je n'ai pascapitulé pourtant. 6+6 b
Tes lauriers dans ta mainse changent en orties. 6+6 a
Quoi donc, c'est contre moique tu fais des sorties ! 6+6 a
Nous t'en trouvions avareen ce siège mauvais. 6+6 b
20 Eh bien, nous avions tort ;tu me les réservais. 6+6 b
Toi qui n'as point franchila Marne et sa presqu'île, 6+6 a
Tu m'attaques. Pourquoi ?je te laissais tranquille. 6+6 a
D' vient que ma coiffureen drap bleu te déplt ? 6+6 b
Qu'est-ce que mon képifait à ton chapelet ? 6+6 b
25 Quoi ! tu n'es pas content !cinq longs mois nous subîmes 6+6 a
Le froid, la faim, l'approcheobscure des abîmes, 6+6 a
Sans te gêner, unis,confiants, frémissants ? 6+6 b
Si tu te crois un grandgénéral, j'y consens ; 6+6 b
Mais quand il faut courirau gouffre, aller au large, 6+6 a
30 Pousser toute une arméeau feu, sonner la charge, 6+6 a
J'aime mieux un petittambour comme Barra. 6+6 b
Songe à Garibaldiqui vint de Caprera, 6+6 b
Songe à Kléber au Caire,à Manin dans Venise, 6+6 a
Et calme-toi. Parisformidable agonise 6+6 a
35 Parce que tu manquas,non de cœur, mais de foi. 6+6 b
L'amère histoire un jourdira ceci de toi : 6+6 b
La France, grâce à lui,ne battit que d'une aile. 6+6 a
Dans ces grands jours, pendantl'angoisse solennelle, 6+6 a
Ce fier pays, saignant,blessé, jamais déchu, 6+6 b
40 Marcha par Gambetta,mais boita par Trochu. 6+6 b
mètre profil métrique : 6+6
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