DÉDICACE |
|
Pourquoi tracer ton nom ici, puisqu'à voix basse |
6+6 |
a |
|
Tu m'entendras, à chaque page, le crier ? |
6−6 |
b |
|
Qu'est-ce donc que l'amour sinon la dédicace |
6+6 |
a |
|
Qui consacre à l'élu mon être tout entier ? |
6+6 |
b |
5 |
Et cet amour c'est le chef -d'œuvre de mon âme ! |
6−6 |
a |
|
Elle y est tout entière et donne son accent |
6+6 |
b |
|
A la forme multiple, aux rythmes différents |
6+6 |
b |
|
Qu'a pu prendre mon rêve ! Elle prête sa trame, |
6+6 |
a |
|
Vibrante et douloureuse, à l'ondoyant tissu |
6+6 |
a |
10 |
Que j'ai tenté d'ourdir avec l'eau des fontaines |
6+6 |
b |
|
Dont la verte fraîcheur, au fond des bois moussus, |
6+6 |
a |
|
Pouvait désaltérer la fièvre de mes veines ; |
6+6 |
b |
|
Avec la cruauté sans répit du soleil |
6+6 |
a |
|
Un jour 'de peine ; avec, angoissante au sommeil, |
6+6 |
a |
15 |
La douceur d'un tilleul, la volupté des roses |
6+6 |
a |
|
Trop ouvertes et que la nuit va défleurir… |
6+6 |
b |
|
Car ce n'est qu'à travers le prisme du désir, |
6+6 |
b |
|
Ou celui du regret, que j'ai vu toutes choses ! |
6+6 |
a |
|
Je n'ai parlé d'amour qu'à l'appel de ta voix, |
6+6 |
a |
20 |
Je n'ai dit ma douleur qu'afin qu'il t'en souvienne |
6+6 |
b |
|
Et ces vers sont ton œuvre encor plus que la mienne ! |
6+6 |
b |
|
Qu'ont-ils besoin de dédicace ?… Ils sont à toi |
4+4+4 |
a |
|
Ainsi qu'un fruit sauvage ou qu'une tendre feuille |
6+6 |
a |
|
N'appartiennent vraiment qu'à celui qui les cueille |
6+6 |
a |
25 |
Et n'embaument la main que lorsqu'ils sont meurtris ! |
6+6 |
a |
|
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
|
Ton nom ?… Pourquoi ?… Je le sais, et tu l'as compris… |
6−6 |
a |
|
mètre |
profil métrique : 6=6
|
|