Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
HRV_1/HRV18
Henriette HERVÉ
DILECTION
1925
SUIVANT L'HUMEUR DES JOURS
CLAMAVI AD TE
 J'approche et tu fermes tes bras, 8 a
Je te regarde et tudétournes ton visage, 6−6 b
 J'implore et tu n'écoutes pas ! 8 a
 Sais-tu ce qu'il faut de courage 8 b
5 Pour supporter,sans défaillance,un tel conflit ? 4+4+4 c
Tu ne me tuerais pas,mais tu m'ensevelis 6+6 c
 Vivante encor dans une tombe 8 d
D', chaque jour, j'essaieen vain de m'évader 6+6 e
chaque soir, il fautpourtant que je retombe 6+6 d
10  Puisque tu n'as rien accordé ! 8 e
 J'use ma force dans le vide 8 a
Sur un but fugitifque je n'atteins jamais ! 6+6 b
 Je dispute un rêve splendide 8 a
 Au silence qui ne permet 8 b
15 Ni son éclosion,ni sa fin, ni sa suite ! 6+6 c
Mais que te font à toi,tous mes vœux mis en fuite 6+6 c
 Et tous mes élans réfrénés, 8 d
Puisque tes yeux sont secset ton cœur n'est pas ivre ? 6+6 e
Tu le sauras portant,que d'être abandonné 6+6 d
20  C'est mourir sans cesser de vivre ! 8 e
 Ah ! depuis déjà tant de mois 8 a
Que je porte l'amourdans le fond de mes moëlles 6+6 b
 Comme un mal pesant, il s'accrt 8 a
 Sans que rien ne le renouvelle ! 8 b
25 le est moi-même enfin,bien plus qu'un sentiment ! 6+6 c
Sache que tu m'es cher,intolérablement, 6+6 c
 Que j'attends ta miséricorde ; 8 d
Je le dirai, jusqu'audernier souffle, sans fin, 6−6 e
Car mon cœur trop frappé,vibrant à pleines cordes, 6+6 d
30  Ne connt plus d'autre refrain ! 8 e
 Écoute-moi ! l'amour m'écrase ! 8 a
Aucun enfer, jamais,ne fut sans paradis 6+6 b
 Aucun martyre sans extase, 8 a
 Aucune fièvre sans répit ! 8 b
35 Écoute-moi ! L'amourprend ma vie et la sape ! 6+6 c
La route la plus longueest-elle sans étape, 6+6 c
 Le calvaire sans stations ? 8 d
Écoute-moi ! L'amourde sa soif me dessèche ! 6+6 e
Faudra-t-il traverser,sous le soleil de plomb 6+6 d
40  Tout le désert sans puits d'eau frche ? 8 e
 N'auras-tu jamais de pitié, 8 a
Et sur cette agonie,impossible à décrire, 6+6 b
 Ne voudras-tu pas effeuiller 8 a
 La claire douceur d'un sourire ? 8 b
45 Tu ne me vois donc pas,prostrée à deux genoux, 6+6 c
Et t'implorant toujours !Mes balbutiements fous 6+6 c
 N'exhalent plus des mots de blâme, 8 d
Ni des appels venusde mon cœur en lambeaux, 6+6 e
Ce ne sont ni soupirs,ni larmes, ni sanglots, 6+6 e
50  Mais c'est comme des sueurs d'âme ! 8 d
mètre profils métriques : 8, 6=6
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